Tu t'engages dans ce petit raidillon qui s'enfonce dans la partie la plus basse de la forêt. Au fur et à mesure que tu descends, le joyeux chant des oiseaux laisse la place à un silence pesant parfois rompu par le cri strident d'un corbeau. Plus tu avances, plus la végétation verdoyante disparaît se laissant doucement remplacer par des branches et des arbres morts. Seuls les plus grands arbres persistent et levant les yeux vers la canopée tu comprends qu'aucun rayons de soleil ne peut traverser la cime de ces arbres qui semblent n'avoir de feuilles que pour empêcher la lumière de passer. En continuant ta descente dans ce calme angoissant, tu te surprends parfois à regarder de part et d'autre pour t'assurer de ne pas être observé. Lorsque la descente se termine tu découvres un paysage marécageux dans lequel le sentier se jette et disparaît dans des flaques de boue et d'eau stagnante. Devant toi, il n'y a plus aucun chemin.
Que fais-tu?